C’est une obligation constitutionnelle pour tous vrais dirigeants de travailler au profit du bien-être collectif. Nos engagements en tant que responsables consistent à offrir à nos compatriotes des raisons d’espérer des conditions de vie meilleures dans leurs pays.

La situation de nos compatriotes à travers le monde

Par ailleurs, l’ancien président Privert suit de près et avec beaucoup de consternation la situation déshumanisante de nos compatriotes dans divers de la planète. La dignité de nos compatriotes, que ce soit en République dominicaine, Jamaïque, Bahamas, Saint Martin, Etats-Unis, Turquie, Chili etc., n’est pas toujours protégée et respectée. Les humiliations, insultes et calvaires, subis par ces derniers qui, par désespoir émigrent dans les pays étrangers, doivent nous interpeller, en tant qu’acteurs ou leaders politiques quant à nos responsabilités. Cette situation est la résultante de nos luttes intestines pour le pouvoir politique dans laquelle nous nous somme embourbés au cours des quinze dernières années.

Comment peut-on espérer voir le pays réaliser des progrès au niveau économique et social quand nous choisissons délibérément de faire régner le chaos, l’anarchie et l’instabilité politique? Avons-nous conscience que durant les treize (13) dernières années, le pays a presque loupé tous ses échéanciers électoraux, nécessaires à garantir sa stabilité politique ? Sur les huit(8) compétitions électorales prévues par la Constitution, une seule a été organisée. Et il nous faut remonter jusqu’en 2016.

L’urgence des élections

L’urgence de l’organisation des élections générales, non seulement, pour mettre un terme à cette transition qui donne l’impression de s’installer dans le temps, mais encore, pour le retour à la stabilité politique indispensable au progrès économique et social du pays. Les droits du peuple haïtien de choisir librement ses dirigeants à travers un processus électoral régulier, tel qu’il l’a affirmé et exprimé à travers le vote par voie référendaire de la Constitution de 1987, ont été systématiquement violés au cours des treize dernières années. Les différentes crises politiques qu’a connues le pays, au cours des vingt-cinq (25) dernières années, ont été toutes des crises électorales. C’est à bien des égards le résultat du non-respect