vents et marrées, en défenseur du budget le présentant comme son instrument de lutte contre la corruption.
Cette attitude ne lui a pas servi. L’opposition s’est radicalisée au Parlement et a fait des adeptes même au dans les rangs de sa majorité. Pour cause, le Premier Ministre s’est retrouvé dans l’incapacité de présenter le Bilan de l’action gouvernementale au deuxième lundi de janvier 2018. Une exigence constitutionnelle.
Le projet de budget de l’exercice 2018-2019 encore une fois a été assez ambitieux avec près de 200 milliards de gourdes de prévisions supportée principalement par un éventuel réajustement a la pompe des prix des produits pétroliers.
On connait la suite.
La mauvaise appréciation de ce mouvement spontané et de grande ampleur des 6,7 et 8 juillet par les deux principaux responsables du Pouvoir Exécutif. Aucun acteur politique ou de la société civile ne peut revendiquer la paternité de ces trois journées d’émeutes, d’incendies, de pillages. Chercher à ostraciser certains acteurs politiques ou économiques comme commanditaires de ces trois journées relèvent d’une très mauvaise appréciation par les hommes politiques du niveau de frustrations et de désespoirs dans lequel se retrouvent les couches les plus vulnérables de la société