Le spectre du chaos qui se dessine
Le vide institutionnel qui se profile
Pourquoi et comment sommes-nous arrivés la
Contexte politique du mois de janvier 2016 :
Les Elections de l’année 2015 ayant couté cent millions de dollars n’ont pas
abouti. Le Président appelé à prendre charge le 7 février n’a pas été élu. Une crise
institutionnelle, sous fonds d’instabilité politique, menaçait le pays.
Une délégation du Gouvernement américain formée de l’Ambassadeur Shannon
et de vous-même Ambassadeur Merten était au pays en janvier 2016 pour un
dernier effort visant à convaincre les acteurs concernés à prendre part au
deuxième tour des présidentielles déjà objet de report, pour finaliser le
processus. J’ai accueilli et reçu cette délégation ici même pour des échanges sur la
conjoncture. Mon point a été : « Dépensera cent millions de dollars pour des
élections qui ne conduisent pas à la stabilité c’est du gaspillage »
Les manifestations violentes, les accusations de fraude, les dénonciations de
corruption à l’endroit des membres du CEP et les interférences flagrantes de
l’exécutif dans le processus ont forcée à la démission 6 des 9 membres du
Conseil et le renvoie sine die du deuxième tour desdites élections.
Une présidence assumée dans un contexte difficile
L’opposition farouche du parlement dominée par le PHTK
L’absence de toute assistance financière internationale
Forte suspicion de la communauté internationale à mon égard
Le cyclone Mathieu moins de 4 jours avant la date retenue pour les
élections
Demandes persistantes de renvoyer les élections
Suite au passage de l’ouragan Mathieu, j’ai été abordé par différentes
personnalités haïtiennes et étrangères à l’effet de renvoyer les élections jugées
non indispensables et non prioritaires par rapport aux dégâts provoqués par