ladite catastrophe dans au moins quatre départements géographiques du pays. Le
pays a besoin d’une transition politique d’au moins trois ans pour se refaire et
reformer ses institutions dans le cadre d’une nouvelle constitution.
J’ai résisté à toutes ces sollicitations et maintenu le cap sur les engagements que
j’avais pris face à la nation et devant le scepticisme de la communauté
internationale qui doutait de ma bonne foi.
Les élections ont effectivement eu lieu et reconnues comme transparentes,
crédibles et démocratiques. Elles ont été saluées avec ferveur par la
Communauté.
Monsieur Jovenel, élu au premier tour des dites élections et sans contestations
véritables, s’est installé dans ses fonctions le 7 février 2017 dans un
environnement bien plus favorable tant sur le plan politique qu’économique.
Politique.
Le pays était redevenu calme, les manifestations quotidiennes de rues se sont
arrêtées, l’opposition se au pouvoir était réduite à 4 sénateurs sur 29 et 16
Députés sur 119. Avec une majorité forte et totalement acquise a sa cause dans
les deux chambres, toutes les conditions entaient réunies pour la formation des
principales institutions du pays, telles le Conseil Electoral Permanent, le Conseil
Constitutionnel et rendre opérationnels le Pouvoir Judiciaire en complétant
l’effectif de la Cour de cassation.
Economique. Ma principale priorité était les élections. Mais l’état de précarité
dans lequel se retrouvaient les finances publiques à mon arrivée et l’ampleur des
responsabilités qui attendaient mon gouvernement commandaient des mesures
de restriction de dépenses inutiles. Il fallait faire face aux dépenses des élections
et répondre aux dettes à court terme de l’Etat avoisinant trois cent millions de
dollars américains et restées impayées au 31 janvier.
Dès la prise de fonction, on avait décidé de geler les acquisitions de nouveaux
véhicules pour les membres du Gouvernement, de limiter les dépenses de l’Etat
au strict minimum et d’instaurer le cash management.
Les résultats obtenus ont été reconnus et salués par nombre d’acteurs du secteur
économiques.