Les réticences ou l’incapacité du Gouvernement à soumettre au Parlement le rapport exigé par la loi et relative aux fonds engagés dans le cadre de l’état d’urgence. Les déclarations faites à Paris relatives aux deux enquêtes conduites au Sénat de la République relative à la mauvaise utilisation des Fonds Petrocaribe et ses aveux d’avoir été contraint de nommer 50 juges corrompus dans le système judiciaire, Le Président est lui-même propriétaire de firmes de construction et de production d’énergies, il a eu aussi à bénéficier de contrat de construction et de réhabilitation de routes et de production d’Energie, ses attaques contre ses principaux concurrents accusés de surfacturer les contrats ou de vendeurs de black- out, sont très mal inspirées et ne peuvent en aucune façon contribuer à la paix et à la convivialité dans la société. Un Ministre renvoyé du Gouvernement, suite à un scandale public de corruption et de malversations, a été nommé Ambassadeur et Représentant d’Haïti à Genève auprès de l’Etat helvétique et de différentes structures multilatérales. La suffisance ou l’immaturité politique dont fait montre le Président et le quasi mise à l’écart du Gouvernement dans la conduite de l’action gouvernementale ont provoqué un sentiment de frustration et de révolte chez nombre de citoyens et même de Ministres. Exacerbation des mouvements de protestations suite à la publication du budget Les premiers mouvements sérieux de protestations contre le Président, a travers les rues, sont venus après sa décision de publier le budget de l’exercice 2018- 2019 nonobstant les prises de position de nombre de parlementaires, des acteurs de la société civile, des partis politiques l’exhortant à revoir les prévisions jugées irréalistes et les augmentations non opportunes de certains droits et redevances touchant d’avantage les catégories les plus démunies (Carte d’identité, droit de passeport, permis de conduire). Alors que l’enveloppe budgétaire de l’exercice précédent initialement fixée a 122 milliards a été ramenée à la baisse parce que difficilement réalisable celui de l’exercice 2018-2019 espérait mobiliser 176 milliards de gourdes. En réponses aux exhortations des uns et des autres, le Président s’est lui-même portée, contre